Publié dans Culture

Lalie - « Des événements particuliers m’ont donné envie de revenir sur scène »

Publié le mardi, 07 mars 2023

De 1996 jusqu’en 2006, c'était une superstar. Après ces années de consécration et de gloire, l'artiste a raccroché et c’était le silence radio. Mais Lalie Louise Hanitriniala Andriamazava n'a jamais renoncé ni pris sa retraite musicale. Après une longue pause discographique, la chanteuse est dans un très bon état d'esprit. Elle a conservé cette voix légère et cristalline qui ravit inlassablement les ouïes et vit une renaissance artistique quasiment inespérée. Elle a accepté de raconter son passé, son parcours musical, ses soucis personnels et les raisons de son retour sur scène.

La Vérité (+) : Pouvez-vous nous dire où vous vous êtes fait connaître pour la première fois dans le monde musical ?

 Lalie (-) : J’ai entamé mon entrée artistique en 1996. Ma toute première chanson était « Miaraka aminao », une collaboration avec le chanteur Do Rajohnson.

 (+) : Qui vous a inspirée à chanter et pourquoi êtes-vous devenue une artiste ? Et comment le public vous a-t-il reçue à l'époque ?

(-) : En réalité, j'ai tout de suite eu un très bon retour de la part du public. A travers cette chanson, j'ai pu exprimer mes sentiments artistiques. A cette époque, j'avais peu d'expériences mais beaucoup de rêves (...) Ce sont mes proches qui m'ont toujours encouragée, étant donné qu’ils étaient les premiers témoins de ma passion pour la musique.

(+) : Racontez-nous vos débuts et expériences scéniques.

(-) : Dans mes débuts en 1996, je me suis plutôt consacrée dans le domaine des animations musicales. J'ai chanté dans de nombreux hôtels et restaurants et assuré l'animation des fêtes privées avec le groupe Tony Ratefy. Toutes ces années d'animation m'ont permis d'acquérir de l'expérience, de forger ma personnalité et de trouver pour ainsi dire ma « propre voix ».

(+) : Le début des années 2000 était pour vous un moment de gloire, de consécration et de la réussite des années de travail. Pouvez-vous revenir sur cet exploit ?  

(-) : D’abord, mon premier album intitulé « Mozika tiako » est sorti en novembre 2001. C’était le fruit de la collaboration avec les artistes célèbres de cette époque, si l’on ne cite que la grande chanteuse auteure-compositrice Fanja Andriamanantena qui a produit l’album, d’autres auteurs-compositeurs tels que Datita Rabeson, Fanja, Bessa, Fanoa Ratsarisa, Jaky Andrianjaka, les arrangeurs et techniciens comme Solofo Ranarivelo, Radanz, ainsi que les chanteurs Luk et Joely. Tous ces gens ont permis à ce beau rêve de devenir réalité. 

(+) : L’album « Mozika tiako » vous a-t-il propulsée vers d’autres horizons ?

(-) : Certes, avec cet album, j'ai été en quelque sorte le précurseur du style RnB à la malagasy (….) On a adapté ce genre musical à mon inspiration en tant qu'artiste. Ensuite, avec de nombreux chanteurs, j'ai pu m'exprimer artistiquement lors de nombreuses occasions sur plusieurs scènes. J'ai participé à plusieurs évènements artistiques tels que « Tanà in love », « Fifankatiavana 2000 », Madajazzcar, « Roa no iray », Che bel Canto, etc. Je faisais également fait partie de la délégation lors de la tournée « Tanà in love 2005 » en France.

(+) : Au milieu des années 2000, vous avez disparu de la scène. Quelles étaient les raisons ? Aujourd’hui,  qu’est-ce qui vous a poussé de revenir ? Qu’est-ce qui vous a motivée à s’accrocher ? 

(-) : J'ai vécu quelques soucis personnels à partir de 2006. Je me suis peu à peu détachée du milieu de la musique. Cependant, en décembre dernier, des événements particuliers m’ont donné envie de revenir sur scène. C'était loin d'être facile, mais j’ai eu la chance d'avoir été soutenue par ma famille et tant d’autres personnes qui m’ont apporté de l’aide, et cela, de différentes manières. Bref, la date du 23 décembre 2022 restera une date spéciale et lourde de sens pour moi car elle est le symbole de mon retour sur scène.

(+) : Comment avez-vous vécu et réagi à toutes ces offenses et humiliations qui vous ont été adressées durant un certain moment de votre pause ?

(-) : Je ne m'attarde pas sur les points négatifs. Je les considère comme des expériences et j'essaie d'en tirer des leçons pour pouvoir avancer. Je suis convaincue que dans la vie, rien n'arrive par hasard. Maintenant, plus que jamais, je suis consciente de l'appui de mes fans. Je me rends compte qu'ils sont toujours là et j'aimerai tellement les satisfaire, d’abord, par ma présence et ensuite, à travers les spectacles que je vais leur offrir.

(+) : Des projets prochainement ?

(-) : Bien sûr, en ce moment, on projette de faire des « live », sortir des clips et collaborer avec d'autres artistes, notamment des chanteurs, compositeurs, réalisateurs, etc. (...) Tant de projets se dessinent et on se penche sur les moyens et la meilleure façon de les réaliser. En attendant, le prochain concert se tiendra le 1er avril à 15h au CCesca. On donnera d’autres détails sur le déroulement de ce spectacle dans quelques jours.

 

Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff